J. Roger, Refaire son métier, Essai de clinique de l'activité, 2007.

M. Bakhtine, , p.392

A. Comte, Cours de philosophie positive, p.67, 1851.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00792369

Y. Clot, . Travail, and P. Paris, Parvenir à faire à nouveau autorité dans son travail en ne trichant pas sur la qualité de son rapport au réel ne me paraît pas impossible. Difficile sûrement, mais pas impossible. Certes, nous sommes intoxiqués par le renoncement qui a réussi à s'infiltrer un peu partout : le « bon boulot » ne serait pas quelque chose d'intéressant. Le « cynisme » professionnel a progressé. Mais c'est un vrai poison. En nous empêchant de nous reconnaître dans ce que nous faisons, il anesthésie notre pouvoir d'agir contre les dominations. Se donner encore la peine de vivre au travail est sûrement aujourd'hui un effort qui peut paraître démesuré. Mais ce n'est pas qu'un effort. Je me rappelle l'image utilisée par P. Lévi dans La clé à molette. Il met en scène un dialogue professionnel entre un écrivain et un monteur en charpentes métalliques, en plaçant son énergie dans les tâches fictives où s'abîment tant d'existences professionnelles, 2008.

, ils se griffent entre eux, filent sur les toits, ou bien grimpent aux arbres et après, des fois, ils miaulent, parce qu'ils sont plus capables de descendre. Moi, je crois vraiment que pour vivre heureux, il faut forcément avoir quelque chose à faire, mais pas quelque chose de trop facile, ou bien quelque chose à désirer, S'ils savent pas quoi faire, s'ils ont pas de souris à attraper