C. Maine-de-biran, Mettre la science à l'épreuve du travail, c'est remettre la connaissance à l'épreuve. C'est pourquoi tout le monde veut écraser le travail et l'enfouir. D'une certaine manière, le travail est la mauvaise conscience de la science, dès lors que travailler, c'est toujours faire face à ce qui n'est pas prévu, ce qui n'est pas prédit, là où la science ne marche pas. Les sciences de l'ingénieur, et même les sciences fondamentales, sont mises en échec. Heureusement qu'il y a des êtres humains pour parer à ces inattendus ! La malédiction qui pèse sur le travail, c'est qu'elle fait remonter le réel, c'est-à-dire ce qui échappe à la connaissance. Et donc, d'un point de vue scientifique, quand on apprend à partir du travail, la vérité, c'est quand ça ne marche plus. C'est le réel. Là, pour sûr, celui qui fait sentir. Et c'est à travers l'agir et à travers l'effort que se développe un pâtir qui accroît la subjectivité

L. Le-guillant, Le drame humain du travail, 2006.

É. Toulouse,

L. Le-guillant and J. Begoin, Quelques remarques méthodologiques à propos de la névrose des téléphonistes ». Les conditions de vie et la santé. N° 1, pp.85-100, 1956.

. Maine-de and F. Biran, « Mémoire sur la décomposition de la pensée, 1804.

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. Maine-de, F. Biran, and J. Moscovitz, Approche psychiatrique des conditions de travail par une enquête effectuée parmi le personnel roulant de la SNCF, pp.1814-1824, 1954.

P. Sudreau, Rapport du Comité d'étude pour la réforme de l'entreprise. Paris, La Documentation française, 1975.