Défaire l'étau ? : quelle place pour l'expérimentation Opale dans une industrie de process
Abstract
Dans le sillage du succès rencontré par les ouvrages d’Isaac Getz et Brian Carney (2012) autour des entreprises libérées, et du renouveau d’intérêt pour les questions d’organisation du travail et de participation des salariés qui s’en est suivi en France, EDF lance en 2017 ses premières expérimentations "opales" de transformation managériale. Proposée par Frédéric Laloux (2014), la démarche opale prône l’alignement des membres de la "communauté de travail" - l’entreprise - vers la raison d’être de celle-ci, "l’affirmation de soi" ou l’acception du travailleur dans son entièreté, ainsi qu’une plus grande responsabilisation des équipes à travers la notion "d’auto-gouvernance". Par le truchement de référentiels distincts, ce dernier principe – que reprend essentiellement EDF – repose indirectement des questions anciennes et largement travaillées en sociologie du travail (Appay, 2005 ; Courpasson, 2000 ; Everaere, 1999 ; Terssac, 1992), à savoir la place des collectifs de travail et la question des conditions de l’autonomie des équipes. [résumé auteure]
Domains
Sociology
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