, élargir ses compétences en s'adressant directement au thème du risque lui-même au regard de l'expérience de détection et de contrôle qui serait la sienne même si rien n'a changé quant au fond. C'est sans doute ce qui peut justifier que les professionnels de l'audit, en particulier ceux de l'audit opérationnel, puissent lorgner sur des aspects de la gestion des risques. En effet, rappelons que, d'après J.-C. Bécour & H. Bouquin, l'audit opérationnel « s'intéresse à la manière dont l'entreprise ou certaines de ses entités définissent et respectent leurs objectifs et leurs politiques, obtiennent, préservent, p.31

, En quelque sorte, le risque apparaît quand on lui attache une valeur. A contrario, une telle conception ignore une conception immanente du risque, immanence liée à la vie et à l'activité, immanence « normale » du risque en quelque sorte, immanence qui en ferait tout autre chose qu'un problème à résoudre. Et c'est là que l'on retrouve la question de la confiance généralisée dont il était question avec A, Avec la gestion du risque, on doit bien noter la quête effrénée de dispositifs de détection et de contrôle à défaut et à la place d'une législation

J. Bécour and &. Bouquin, Audit opérationnel -Efficacité, efficience ou sécurité, Economica, 2° édition, 1996.

A. Giddens, Les conséquences de la modernité, 1994.